Baromètre 18–30 ans : quand s’installer dans son premier logement s’apparente souvent à une galère
Le passage à l’âge adulte est souvent décrit comme une période d’élan, de premières fois, d’autonomie conquise. Mais c’est aussi, pour beaucoup, le moment où tout se complique. Trouver un emploi, gérer ses finances, affronter la « paperasse »… et surtout, trouver un logement. C’est l’une des principales galères évoquées par les jeunes adultes dans le Baromètre 18–30 ans, réalisé par Acemis et Bloom Analytics.
Écouter autrement la génération 18–30
Ce baromètre repose sur une approche inédite : l’analyse de plus de 430 000 conversations publiques, issues de 62 millions d’interactions sur les réseaux sociaux, collectées sur 18 mois.
Acemis a imaginé le baromètre, Bloom Analytics a assuré la collecte et la modélisation des données sociales pour faire émerger la voix des jeunes, et Acemis a apporté le regard des sciences humaines et de l’expérience clients pour interpréter ce que ces signaux disent vraiment.
Objectif : comprendre les charges mentales, financières, logistiques et administratives qui pèsent sur cette génération lorsqu’elle entre dans la vie adulte.
Le premier logement, une épreuve plus qu’un tremplin
Premier constat marquant : « s’installer dans son premier logement » arrive en tête des sujets les plus contraignants évoqués par les 18–30 ans. Une fois sur quatre, c’est de ce sujet dont ils parlent quand ils évoquent leurs galères.
Ce moment de vie concentre à lui seul l’ensemble des difficultés liées à l’entrée dans l’âge adulte :
- des démarches administratives complexes, entre garanties, assurances et abonnements multiples
- des freins financiers lourds (caution, frais d’agence, équipement, loyers en hausse)
- des délais ou absences de réponse de la part des agences
- des retards de remboursement de cautions et des réparations non prises en charge
- une charge mentale élevée, nourrie par la peur de ne pas y arriver seul.
Pour approfondir cette compréhension, Acemis a croisé 13 disciplines issues des sciences humaines – sociologie, psychologie, économie, anthropologie, géographie, entre autres – afin de décoder ce que représente, au-delà des chiffres, le premier logement comme expérience humaine : un passage obligé, souvent vécu entre espoir d’indépendance et angoisse d’isolement.
Derrière les chiffres, une charge globale
Le baromètre montre que la charge mentale domine dans la conversation des jeunes, mais qu’elle est indissociable des autres formes de charge : financière, administrative et logistique.
Trouver un logement, c’est devoir tout faire en même temps : gérer les papiers, anticiper les coûts, s’organiser, se projeter. Ce cumul rend l’expérience particulièrement éprouvante, surtout lorsqu’on la vit sans accompagnement.
Simplifier ce qui compte vraiment
Le passage à l’âge adulte reste une étape exigeante, parfois difficile à franchir. Les entreprises et les acteurs publics ont un rôle essentiel à jouer pour simplifier ces moments clés, notamment autour du logement et des démarches associées.
C’est précisément la vocation d’Acemis : aider les organisations à comprendre ce que vivent les individus, pour agir plus justement et aujourd’hui, elle le fait encore mieux grâce à la rencontre entre l’intelligence artificielle et les sciences humaines.
📅 Rendez-vous le 20 novembre à 17h30 pour découvrir les enseignements complets du Baromètre 18–30 ans, lors d’un événement organisé par Acemis et Bloom Analytics, au pied de la Tour Eiffel.
